Innovation technologique dans la traduction

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Il y a quinze jours, la radio Europe 1 parlait d’une nouvelle technologie dans le domaine de la traduction : des lunettes connectées pouvant traduire en direct jusqu’à 12 langues.

La vidéo est accessible ici : https://www.europe1.fr/technologies/ces-lunettes-pourraient-etre-le-futur-de-la-traduction-de-langues-etrangeres-en-direct-3925638

Elles seront d’abord vendues aux entreprises pour les conférences et pour les réunions internationales. Car ces lunettes restent toutefois beaucoup moins chères qu’un traducteur.

Mais qu’en est-il de la qualité de la traduction… ?

A la découverte de la littérature de l’Hémisphère Sud

Traduire c’est bien, se détendre c’est mieux !

Ce billet abordera donc un sujet de littérature car c’est bien connu, un traducteur est un lecteur assidu. Et quand ce n’est pas pour le travail, c’est purement et simplement pour le plaisir. Cet été, je suggère une plongée dans la littérature de l’hémisphère sud avec 2 auteures qui méritent d’être connues en dehors des frontières de leur île respective : Jackie French pour l’Australie et Danielle Dambreville pour la Réunion.

Un billet exceptionnellement bilingue : en anglais pour l’auteure australienne et en français pour l’auteure réunionnaise. A ma connaissance, leurs livres n’ont jamais été traduits. Ce sera donc une plongée dans les deux langues.

Présentation (en anglais) de Jackie French :

Jackie French is an award-winning writer and the Australian Children’s Laureate for 2014-2015. She is regarded as one of Australia’s most popular children’s authors and writes across all genres (history, fantasy, ecology). You can visit her website at: www.jackiefrench.com

9780732285401A Rose for the Anzac Boys – It’s 1915. War is being fought on horrific scale in the trenches of France, but it might as well be a world away from sixteen-year-old Midge Macpherson at school in England learning how to be a young lady. But the war is coming closer: Midge’s brothers are in the army, and her twin, Tim, is listed as « missing » in the devastating defeat of the Anzac forces at Gallipolli. Desperate to do their bit – and avoid the boredom of school and the restrictions of Society – Midge and her friends Ethel and Anne start a canteen in France, caring for the endless flow of wounded soldiers returning from the front. Midge, recruited by the over-stretched ambulance service, is thrust into carnage and scenes of courage she could never have imagined. And when the war is over, all three girls – and their Anzac boys as well – discover that even going « home » can be both strange and wonderful.

In the wake of the 100th anniversary of the 1st World War, it is a great book to read as it describes the war from a not-so-common angle: the war as women experienced it. Their role was crucial in the war although history books don’t mention it as much as they should. Though they were not fighting on the front line, they faced the horrors of this war; working long and hard to attend to the wounded, to feed them, to clothe them, to hear their stories, etc. A lot of women even died when medical tents were targeted.

It is beautifully written (as always with Jackie French’s books) and I would recommend this book to French people who wish to further their English reading skills as well as discover a bit more about the Anzac forces: The Australian and New Zealand Army Corps. A great way to know more about this war in France from a brand new perspective: that of a young girl from New Zealand.

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Présentation (en français) de Danielle Dambreville :

Danielle Dambreville est née en 1951 au Port à l’île de La Réunion. Après une maîtrise en droit, elle choisit l’enseignement. La Mascarine est son premier roman.

indexLa Mascarine – 18 mai 1676. Le houcre Saint-Robert, en provenance de Surate jette l’ancre en rade de Saint-Denis. Françoise Chatelain débarque, abasourdie par une odyssée marine de plusieurs années. Rare survivante d’un convoi de seize « Filles du Roy » destinées aux colons de l’île Bourbon, elle ne sait pas encore qu’elle va être cette formidable pionnière qui fut à l’origine d’un peuplement. La Mascarine, c’est Françoise. Une femme libre dans un siècle où la femme ne pouvait exister qu’en fonction d’un homme : père ou époux… Françoise fut « marginale » pour son époque et son désir de vouloir rester elle-même lui valut un destin exceptionnel.

Divisé en trois parties (La France, L’odyssée et l’île Bourbon), ce livre historique est un véritable chef d’œuvre. L’écriture est fluide, sensible, mais également crue et émouvante lorsque les événements l’exigent. Le destin de Françoise Chatelain, le personnage principal, est tragique et exceptionnel à la fois. On découvre le sort des femmes au 17e siècle, leur traitement par une société dure et fermée d’esprit. Le passage sur l’Hôpital Général à Paris est particulièrement éprouvant tant le style d’écriture est réaliste. On se prend très rapidement d’affection pour Françoise qui, dès le plus jeune âge, semble destinée au malheur et l’abandon. Sa vie semble prendre un nouveau départ lorsqu’elle quitte enfin la France pour rejoindre en bateau l’île Bourbon (ancien nom de l’île de La Réunion). Cette odyssée de 3 ans lui apportera amour, malheur, aventure et désarroi avant d’accoster enfin à Bourbon où sa vie de pionnière ne sera pas sans péripéties à une époque où tout manque, où tout est à construire, loin de tout et de la France, mère patrie qui semble avoir oublié cette île du bout du monde, laissant à leur sort les colons blancs et les noirs « marrons » dont l’entente est très fragile et menacée. Pour découvrir l’histoire de l’île de la Réunion, c’est un excellent choix, tout comme l’explique l’historien qui exprime son point de vue à la fin du livre : « En dehors de La Mascarine, je n’ai rien lu qui donne une idée plus vivante de la période héroïque de l’histoire de l’île de Bourbon. »

Bonne lecture à tous !

L’Île de la Réunion pour des vacances intenses

Kosa ou fé pour les vacances ? Si vous vous posez la question, voici une suggestion : envolez-vous direction l’île de la Réunion, ce petit confetti en plein cœur de l’océan Indien. Un petit bout de France à l’autre bout du monde qui vous fera très rapidement oublier la grisaille de cet été 2014 en métropole. Soleil, lagon, volcan, cirques, cuisine créole, etc… La Réunion mérite que l’on parle d’elle pour toutes ses qualités.

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Envie de farniente ? Direction la côte ouest et ses lagons. Bien protégé par la barrière de corail, le lagon abrite de petits habitants. Les seuls poissons que vous risquez de rencontrer ont plutôt la taille de Némo que des dents de la mer. A l’abri du soleil sous les filaos, faites comme les Réunionnais, amenez votre cari de poulet (ou rougail saucisses) et pique-niquez en famille avant d’aller patauger dans les eaux chaudes du lagon avec masque et tuba pour admirer les coraux et autres créatures vivantes. Attention aux coups de soleil !

Envie d’aventure ? Prenez la direction des hauts pour découvrir les cirques. Au nombre de trois (Mafate, Cilaos et Salazie), ces sites sont d’anciens cratères volcaniques où vivent de nombreux 04.08.09 (06)Réunionnais. Le plus difficile d’accès demeure Mafate qui reste une randonnée exceptionnelle pour les plus courageux. Mais tout le monde peut admirer son relief à couper le souffle depuis le belvédère du Maïdo.

A Cilaos, vous découvrirez son vin, son marché et ses cases colorées. Il est aussi possible de l’observer avec plus de hauteur depuis la fenêtre des Makes (accessible en voiture). Sur la route de Salazie, ne manquez surtout pas la célèbre cascade surnommée « Voile de la mariée ».

Envie de frisson ? L’Île de la Réunion possède non pas 1 mais 2 volcans. Le Piton des Neiges, le plus ancien et bien endormi, domine les trois cirques. Quant au Piton de la Fournaise, il figure parmi les volcans les plus actifs au monde. C’est le seul volcan avec celui d’Hawaii à offrir un spectacle de début du monde lorsque la lave bouillonnante atteint l’océan.

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Les dernières grandes éruptions ont laissé des traces bien visibles. Ne manquez pas l’église Notre Dame des laves complètement piégée par la lave.

Depuis 4 ans, les pitons, cirques et remparts de la Réunion figurent au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette zone protégée couvre en effet une superficie considérable

plus de 100.000 ha, soit 40 % du territoire réunionnais.

Pour en savoir davantage sur cette distinction et sur la géologie de l’île, rendez-vous ici.

Pour organiser votre voyage, veuillez consulter le site officiel de la région Réunion à l’adresse : http://www.reunion.fr

Retrouvez toutes les infos relatives à la Réunion sur Facebook (https://www.facebook.com/ReunionTourisme), Twitter (@ReunionTourisme) et YouTube (https://www.youtube.com/user/ReunionTourisme).

Vidéo insolite représentant des vacances de rêve sur l’île intense :