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Pour tous vos besoins en traduction/révision/relecture (anglais/espagnol vers français) dans le domaine juridique, commercial, marketing et communication d’entreprise (du général au luxe), n’hésitez pas à me contacter.

Intelligence artificielle, traduction et postédition

artificial-intelligence-3382507_1920Le monde de la traduction est de plus en plus bouleversé par l’essor de l’intelligence artificielle, ce qui se traduit par le développement de la pratique de la postédition. Les algorithmes et les robots pourront-ils remplacer le traducteur humain ? Bien évidemment que non. Nous aurons toujours besoin de la réflexion humaine pour vérifier la qualité des contenus.

Mais si l’essor des technologies peut alléger la pénibilité de certains domaines ou certaines activités, qu’en est-il des professions dites de passion ? Le métier de traducteur peut-t-il rester attractif sur le plan intellectuel et financier ? « Back-translation » et correction d’erreurs de la machine seront-ils au menu du travail quotidien des futurs traducteurs ? Quand on voit que certains s’aventurent même à tenter de créer des robots écrivains ou peintres, il faut se poser la question de ce que l’on veut comme avenir : jusqu’où veut-on aller dans cette course effrénée ? Cherche-t-on à rendre l’humain obsolète ? Un auxiliaire des machines ?

Seul l’avenir nous dira si les traducteurs gagneront ou perdront en qualité de travail…

Voir : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ecrivains-peintres-ou-musiciens-quand-les-robots-se-prennent-pour-des-artistes-785275.html

 

 

La traduction littéraire : Harry Potter

books-791923_1920Les romans Harry Potter de J.K. Rowling, véritables phénomènes de la littérature jeunesse, ont été traduits dans des dizaines de langues (80 langues d’après Wikipédia). Or, les traducteurs n’ont pas tous adopté les mêmes stratégies pour retranscrire l’univers riche et complexe créé par son auteure ; certains ayant préféré rester le plus proche possible des termes originaux, tandis que d’autres (en français par exemple) ont « inventé » des termes pour offrir une adaptation plus locale au public cible.

C’est un véritable cas d’école fascinant que l’on aborde logiquement en école de traduction. J’ai moi-même eu des cours sur ce thème à l’époque de mon double master en traduction à l’université Monash.

Envie d’en savoir plus ? Gulli s’en charge avec un entretien très intéressant !

Dans cette courte interview, le traducteur français, Jean-François Ménard nous livre ses secrets à propos des traductions des noms propres. Tiens, pourquoi a-t-il utiliser le mot « Moldu » pour désigner tous ceux qui n’étaient pas des sorciers ?

N’hésitez pas à consulter les autres vidéos publiées par la maison d’édition Gallimard sur sa chaîne YouTube :

Grand spécialiste de la littérature anglo-saxonne, Jean-François Ménard fut l’un des premiers lecteurs de « Harry Potter » à qui il a consacré 10 ans de sa vie. Il parle de son travail de traduction, de l’écriture de J. K. Rowling, de la destinée de cette œuvre littérairehors-norme, de la portée sociologique et transgénérationnelle de la saga, de l’influence de « Harry Potter » sur la création romanesque depuis.

La traduction, un vrai métier

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La traduction fait partie de ces métiers qui donnent l’impression d’être faciles. Il suffirait de parler une langue étrangère pour pouvoir s’improviser traducteur. Or, cette profession est ultra exigeante. Il faut faire preuve de minutie, de rigueur et de discipline pour fournir un texte de qualité dans sa langue maternelle. Et la qualité, ça prend du temps.

A l’ère du numérique, notre « société du dépêche-toi » réclame des résultats toujours plus rapides : rédiger une traduction de qualité relève parfois du défi. En 2017, Netflix avait lancé sa campagne de recrutement de traducteurs pour sous-titrer ses films et séries. La société avait même utilisé un titre ronflant très trumpien : « recruter les meilleurs traducteurs du monde ». Pourtant, ces dernières années, les articles et commentaires ont fleuri sur la toile pour signaler la piètre qualité de certains sous-titrages. La rapidité aurait parfois pris le dessus sur la qualité.

Voici un extrait de l’article du Point en date du 6 mai 2019 intitulé : « Pourquoi les sous-titres de Netflix frisent l’amateurisme » :

Il fallait aller très vite pour répondre à la demande. » « J’ai des traducteurs de l’ATAA qui ont fait le test et ont été recalés parce qu’ils étaient trop minutieux, donc trop lents »

Un résultat contre-productif qui doit nous interpeller. Pas uniquement dans le monde de la traduction. Doit-on accepter cette course effrénée et se contenter d’un travail bâclé ?

Dans le triangle Qualité – Coût – Délai, une combinaison n’existe tout simplement pas : rapide, qualitatif et pas cher.

Innovation technologique dans la traduction

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Il y a quinze jours, la radio Europe 1 parlait d’une nouvelle technologie dans le domaine de la traduction : des lunettes connectées pouvant traduire en direct jusqu’à 12 langues.

La vidéo est accessible ici : https://www.europe1.fr/technologies/ces-lunettes-pourraient-etre-le-futur-de-la-traduction-de-langues-etrangeres-en-direct-3925638

Elles seront d’abord vendues aux entreprises pour les conférences et pour les réunions internationales. Car ces lunettes restent toutefois beaucoup moins chères qu’un traducteur.

Mais qu’en est-il de la qualité de la traduction… ?

Nouvelle traduction d’une grande oeuvre littéraire

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La traduction littéraire est très différente de la traduction technique, mais si vous vous intéressez au sujet en général, en tant que professionnel ou simple amateur de lecture, je viens de découvrir une nouvelle intéressante dans un article de la presse canadienne :

Une nouvelle traduction du célèbre livre Alice au pays des merveilles est disponible.

Plus d’informations ici : https://www.lhebdojournal.com/une-traduction-d-alice-au-pays-des-merveilles-signee-par-une-trifluvienne/

 

Le pouvoir de la langue maternelle

La langue maternelle influe sur le développement

Une nouvelle étude menée par l’Université McGill et l’Institut neurologique de Montréal (tous deux implantés au Canada) a permis de démontrer qu’une exposition même très précoce et très brève à la langue maternelle avait une incidence sur la façon dont le cerveau traite les sons d’une deuxième langue ultérieurement, et cela, même si l’on ne reparle plus jamais la première langue.

(Traduction personnelle d’une brève publiée dans le n° 709 du magazine Vocable en espagnol)WP_20160112_002

Événement : « Traduire l’Europe » à Expolangues (Paris)

Du 5 au 7 février, le Parc des expositions (Porte de Versailles à Paris) proposera un événement spécial consacré au monde de la traduction et aux programmes de mobilité européens.

Des animations et des ateliers divers seront proposés:

  • sous-titrage,
  • programmes de mobilité européens (Erasmus+),
  • interprétation en langue des signes,
  • traduire le sport/les jeux vidéos/la littérature ado,
  • concours et stages dans les institutions européennes,
  • jeux d’éveil aux langues,
  • métiers de l’interculturel,
  • interpréter pour l’Europe,
  • terminologie,
  • métier de juriste-linguiste

Pour tout complément d’information et pour obtenir le programme complet, rendez-vous sur le site http://ec.europa.eu/france/news/traduire_l_europe_fr.htm

Le danger de la traduction automatique en milieu médical

Le manque de fiabilité des logiciels de traduction automatique est largement connu. Certes, de nombreux travaux permettent d’améliorer leur fonctionnement, mais les outils virtuels sont encore bien loin de pouvoir remplacer l’intelligence humaine.

Et s’il y a bien un domaine où ils sont absolument à éviter, c’est le milieu médical étant donné les implications dramatiques que cela pourrait avoir. D’après une récente étude anglaise, 60 % des traductions sont inexactes.

Les dégâts sont limités quand il s’agit de passer de l’anglais à une langue européenne. En revanche, les choses se corsent pour les traductions en langue asiatique et africaine avec seulement 45 % d’exactitudes.

source: http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/hopital/le-piege-de-la-traduction-medicale-sur-google-75087

S’appuyer uniquement sur les compétences linguistiques d’un médecin ou d’un infirmier bilingue n’est pas pour autant la solution idéale.

L’affaire connue sous le nom du « Mot qui valait 71 millions de dollars » s’est déroulée en 1980. Un homme d’origine hispanique est arrivé dans un état comateux dans un hôpital aux États-Unis. Comme sa famille ne parlait qu’espagnol, un membre bilingue du personnel a assuré la communication. Malheureusement, cette personne a  interprété le mot espagnol « intoxicado » par « intoxicated », une erreur qu’un interprète professionnel n’aurait pas commise. En effet, en anglais, « intoxicated » renvoie davantage à l’état induit par une surconsommation d’alcool ou de drogue, et non à un état plus large d’empoisonnement comme « intoxicado » (ou « intoxiqué » en français). La famille pensait qu’il souffrait d’un empoisonnement alimentaire. Quant aux médecins, ils l’ont soigné comme s’il souffrait d’une overdose. En réalité, il a souffert d’une hémorragie cérébrale et, faute d’un traitement adapté et rapide, le patient a fini quadriplégique. Le procès s’est soldé par le versement de la somme de 71 millions de dollars.

Cela prouve que les services d’interprètes et traducteurs professionnels demeurent indispensables, notamment lorsqu’il est question de sauver des vies.