Les romans Harry Potter de J.K. Rowling, véritables phénomènes de la littérature jeunesse, ont été traduits dans des dizaines de langues (80 langues d’après Wikipédia). Or, les traducteurs n’ont pas tous adopté les mêmes stratégies pour retranscrire l’univers riche et complexe créé par son auteure ; certains ayant préféré rester le plus proche possible des termes originaux, tandis que d’autres (en français par exemple) ont « inventé » des termes pour offrir une adaptation plus locale au public cible.
C’est un véritable cas d’école fascinant que l’on aborde logiquement en école de traduction. J’ai moi-même eu des cours sur ce thème à l’époque de mon double master en traduction à l’université Monash.
Envie d’en savoir plus ? Gulli s’en charge avec un entretien très intéressant !
Dans cette courte interview, le traducteur français, Jean-François Ménard nous livre ses secrets à propos des traductions des noms propres. Tiens, pourquoi a-t-il utiliser le mot « Moldu » pour désigner tous ceux qui n’étaient pas des sorciers ?
N’hésitez pas à consulter les autres vidéos publiées par la maison d’édition Gallimard sur sa chaîne YouTube :
Grand spécialiste de la littérature anglo-saxonne, Jean-François Ménard fut l’un des premiers lecteurs de « Harry Potter » à qui il a consacré 10 ans de sa vie. Il parle de son travail de traduction, de l’écriture de J. K. Rowling, de la destinée de cette œuvre littérairehors-norme, de la portée sociologique et transgénérationnelle de la saga, de l’influence de « Harry Potter » sur la création romanesque depuis.

informational, promotional, commercial. Depending on the aim and scope of the material, a translator has to apply the proper strategy to ensure that it has the same effect on the target audience as the source text did on the original audience. And in order to achieve just that, there is no such thing as a standard procedure; and the exact purpose of the communication strategy has to be clearly established by the client so that the translator can take the proper decisions. He/she may need to adapt/localise the text – changing currencies, dates, the measurement system (metric, imperial) – but also ensure the proper tone is applied (depending on the target culture, the source text may be considered too straightforward and aggressive, requiring an important stylistic realignement).